Le bulletin des anciens du maquis N° 71 de mars 2024 a été distribué. Pour vous le procurer, si vous n'êtes pas adhérent, vous pouvez nous contacter ou télécharger le formulaire d'adhésion. Voir la page "Les anciens du maquis"
¨ La prochaine assemblée générale aura lieu le samedi 21 octobre à Lasalle à 11 heures - Salle F. Viala
Brève cérémonie traditionnelle au Col du Pas avec quelques amis du maquis Aigoual-Cévennes
Les amis du maquis se sont réunis sous la pluie au cimetière de la Carrière en présence des maires et d'élus de Saumane, St André de Valborgne et du commandant de la brigade de gendarmerie et des gendarmes de Saint-Jean. Après les allocutions de Mme la maire Laurette Angelli et de l'adjointe Dominique Castan, de Francis Chirat et les dépôts de gerbes devant la stèle d'Aire de Côte, des tombes du Commandant Marceau et de René Kieffer, un arrêt pour dépôt de gerbes et une minute de silence au monument à la mémoire de Gilbert Delon. Tous se sont retrouvés pour un apéritif offert par la municipalité. Ceux qui avaient pris soin de réserver ont pu apprécier un bon repas au Panier fleuri, pris à l'intérieur compte tenu d'une météo capricieuse.
Vendredi 25 août une vingtaine de personnes s'est rassemblée devant la stèle de Figaret, autour du maire, Bruno Oliviéri, de Francis Chirat et des anciens combattants et des amis du maquis Aigoual-Cévennes . En ce lieu deux jeunes maquisards Emile Villaret « Milette » et Jean-Jacques Salazet « Hardy » ont perdu la vie en combattant une colonne de troupe ennemie venue de Toulouse. Le combat fut violent et les nazis perdirent beaucoup d’hommes et de matériel face à la détermination des maquisards de l'Aigoual Cévennes aidés par une partie de la population cigaloise. Cette colonne sera anéantie à La Madeleine (Tornac) le lendemain.
Dépôts de gerbes et minute de silence
Cérémonie sous les ombrages
Cérémonie le 15 aout devant la stèle du Lieutenant de gendarmerie Pierre Gilly et d'André Bresson sur la D999 au lieu-dit la Jauverte en présence du capitaine commandant adjoint de la gendarmerie du Vigan, des maires de Sumène, de Val d'Aigoual, du drapeau et des amis du maquis de l'Aigoual Cévennes. Le maire de Sumène a renouvelé sa promesse de déplacer la stèle vers un espace plus sûr à 100m. Rendez-vous ensuite à Valleraugue pour honorer Henri Maurin dit "Truiton" avec dépôt de gerbes par son petit-fils.
La cérémonie de remise des prix aux lauréats gardois du Concours National de la Résistance et de la Déportation, organisée par le CADIR, s'est déroulée ce mercredi 21 juin dans les jardins de la préfecture à Nîmes.
Les amis du maquis se sont retrouvés à Lasalle ce dimanche devant le monument aux morts de la Résistance pour commémorer l'appel du 18 juin et le 79ème anniversaire du combat de Cornély. Valter Soulier, ancien résistant plus que centenaire toujours prêt à partager ses souvenirs. Une belle cérémonie en présence de Jeeps d'époque qui s'est terminée avec un pot de l'amitié chez Jean-Guy.
Les anciens et amis du maquis se sont retrouvés ce dimanche pour commémorer le souvenir des héros et victimes de la déportation au monument de la Résistance à Lasalle et devant la stèle du Col du Mercou.
Cérémonie au Col du Mercou
Cérémonie à Lasalle
'C'est en présence d''un public attentif que les représentants de la municipalité, des associations d'anciens combattants et des amis du maquis Aigoual-Cévennes, se sont exprimés et recueillis en souvenir des évènements tragiques du 28 février 1944.
C’est fait, le C.A.D.I.R. n’existe plus : les papiers de dissolution ont été déposés en sous-préfecture d’Alès.
Chargé depuis 1980 de coordonner les actions des 17 associations qui le composaient au départ, en particulier pour gérer le concours national de la Résistance et de la Déportation dans le Gard et offrir des voyages de trois jours à la cinquantaine de lauréats chaque année. Notre souvenir le plus émouvant : réanimer la flamme du soldat inconnu mais aussi le mont Valérien, le mémorial de la shoah, la maison d’Izieu, le fort Montluc, Oradour sur Glane, le Struthof, les différents musées de la résistance ou de la Déportation, le Sénat, l’Assemblée nationale, le Parlement Européen, le Camp des Milles, le mémorial de Rivesaltes etc. Cela représente environ 1800 lycéens et collégiens gardois qui ont gardé des souvenirs impérissables de leur voyage mémoriel.
Cela grâce à l’appui sans faille de l’inspection académique, de l’ O.N.A.C, de la mairie de Nîmes, de la Préfecture, du Conseil départemental qui finançait, du rectorat et de la Région les dernières années, de différentes associations qui offraient des récompenses.
Cela grâce aux témoins qui ont témoigné chaque année dans les classes, qui ont fait part de leur vécu en camp de concentration pendant des année. Ils et elles furent nombreux et ont su apporter des moments d’authenticité qui ont marqué nos jeunes.
Cela grâce aux enseignants qui ont su accompagner, guider les jeunes à travers ce chemin de mémoire, cette génération de passe mémoire qui doit générer une génération de « sauve mémoire ».
Le CADIR a vécu et n’a pas à rougir de ses actions tout au long de ces 44 années. Ses membres ont su travailler main dans la main. Ses membres, hélas ont disparu ou ne sont plus en état physique mais surtout n’ont plus la légitimité de témoignage.
Durant toutes ces années l’enjeu fut lourd de sens. L’enjeu des années à venir est encore plus lourd. C’est pourquoi nous avons appris avec satisfaction qu’une équipe d’enseignants s’engageait dans cette action de mémoire et cela doit nous conforter dans le travail accompli pendant 44 ans. Il ne fut pas vain.
Nous avions une exigence : celle de l’unité républicaine et une direction : celle du vivre ensemble.
Nous avons essayé d’apporter notre pierre à l’édifice. Peut-être avons-nous en partie réussi ?
F. CHIRAT